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Coup de tête


Comédie
Réalisation : Jean-Jacques Annaud
Scénario : Francis Veber
Une idée de : Alain Godard
Production : Gaumont, SFP Cinéma
Prod.Délég. : Alain Poiré
Dir. de prod. : Robert Sussfeld,
Georges Valon, Gil Brogly
Image : Claude Agostini
Son : François Soler
Décors : Alain Maunoury, Jean-Claude Josquin
Montage : Noëlle Boisson
Musique : Pierre Bachelet
Sortie salle : 14 février 1979
Distribution : Gaumont Distribution
Couleurs
Procédé : Eastmancolor
Durée : 90 mn
Pays prod. : France



     










 

INTERPRETES :

Patrick Dewaere (François Perrin ) / France Dougnac (Stéphanie Lefèvre) / Jean Bouise (le président Sivardière) / Michel Aumont (Brochard) / Paul Le Person (Logerand) / Michel Fortin (Langlumey) / Corinne Marchand (Marie Sivardière) / Dorothée Jemma (Marie) / Patrick Floersheim (Berthier) / Maurice Barrier (patron du "Penalty") / Mario David (le kinési) / Gérard Hernandez (l'inspecteur) / Jean-Paul Muel (l'inspecteur) / François Dyrek (chauffeur de camion) / Jacques Frantz (chauffeur de camion) / Claude Legros (serveur) / Dora Doll (religieuse chef) / Hubert Deschamps (directeur de la prison) / Pascal Benezech (apprenti Brochard) / Jacqueline Doyen (Mme Logerand) / Sophie Sam (Mme Berri) / Marie-Thérèse Saussure (la vieille dame) / Janine Darcey (la secrétaire) / Bernard-Pierre Donnadieu (Lucien) / Jacques Monnet (patron de l'hôtel) / Eric Lipmann (le maire) / Jean-Michel Kindt (le junior) / François Germain (supporter bookmaker) / Dominique Denis (supporter clairon) / Catherine Samie (Mme Brochard)

SUJET :

Joueur dans l'équipe réserve de la ville de Trincamp, où tout est football, où l'on roule football chez Brochard, où l'on se meuble football chez Logerand, où l'on boit football au "Pénalty", et où on travaille football chez Sivardière, P.D.G. de l'usine et président du club. François Perrin bouscule la vedette de l'équipe de football lors d'un entraînement. Il est d'abord renvoyé de l'équipe, et ensuite de l'usine. Puis, quand on a besoin d'un pigeon pour endosser le viol d'un des joueurs, on le fait emprisonner jusqu'à un accident d'autocar, où le onzième joueur du match de demi final est blessé et où on le fait libérer. il marque alors les deux buts qui donne la victoire à la ville et il est dès lors adulé. Après la victoire, il se met à s'intéresser aux autres, les Brochard, Logerand, Sivardière… qui ne sont pas fiers quand il leur annonce sa vengeance, pour l'avoir conduit en prison sur leurs faux témoignages...

 

POINTS DE VUES :


" Ne vous y trompez pas : ce petit film est un grand film. Et Patrick Dewaere en est l'idéal interprète... "

François Chalais, Le Figaro-Magazine

" Patrick Dewaere, excellent dans cette prestation sur mesure, vient ajouter un fort à propos figure christique avec sa candeur, sa moustache et ses boucles blondes. Pourchassez l'idéologie et elle vous revient sur les talons... "

Jean-Louis Cros, La Saison Cinématographique

" Patrick Dewaere joue cela comme ce fut écrit, avec calme, décontraction, assurance et ce regard lointain des misanthropes qui ne haïssent même plus les hommes teIlement ils les méprisent, tout en s'apitoyant sur eux."

Jean Rochereau, La Croix

"Le deuxième film de Jean-Jacques Annaud —après "La victoire en chantant", insuccès commercial en France, racheté par un Oscar à Hollywood— se distingue grâce à un excellent scénario de Francis Veber, et un style allègre, insolent dans la satire sociale. L'aventure du footballeur cabochard sert de révélateur à un milieu provincial ou un arrogant chef d'entreprise fait la loi, servilement soutenu par les commerçants et les notables. Ce film comprend deux parties : le retour en arrière raconte l'histoire de F'rançois ; puis, la vengeance que celui-ci exerce sur ses puissants ennemis, lorsqu'il est devenu intouchable, jusqu'au match retour. Les sportifs peuvent y trouver leur compte, même si le réalisateur n'épargne pas le petit monde du foot et les supporters, en montrant la versatilité de la foule, capable aussi bien de honnir un homme qui ne se soumet pas aux règles sociales que de l'acclamer quand il devient un "héros". Jean-Jacques Annaud s'en est pris à la manipulation des loisirs, aux combines de tous genres, à la lâcheté, à la sottise. Il y a, dans sa mise en scène, autant de coups de poing que de gags et d'ironie. Patrick Dewaere est remarquable et parfaitement épaulé, pour la portée sociale du film, par tous ses partenaires, d'une vérité criante".

Jacques Siclier


 

PHOTOS ( encore plus de Photos au chapitre photographies ):


 

VIDEO :     AUDIO :


Extrait du film : ( environ: 998 Ko )

Musique : Pierre Bachelet
Chant : Pierre Bachelet